
Est-ce que vous pouvez vous présenter ?
Je m’appelle Romain Boutrois et je suis ingénieur de formation. J’ai travaillé pendant plusieurs années au sein de startups, dans le secteur de l’aéronautique. Je me suis ensuite mis en freelance, j’accompagnais des entreprises dans le développement de leurs projets, notamment dans tout ce qui était mobilité douce, objets connectés, etc. Et, il y a trois ans, j’ai lancé ma start-up qui s’appelle Elio. Née d’un projet que j’avais quand j’étais plus jeune, je passais tout mon temps dans les FabLabs. Je voulais faire découvrir la tech aux jeunes, et créer un petit robot comme support pédagogique.
Pouvez-vous me faire une description de votre entreprise ?
Elio est un éditeur de ressources pédagogiques. Notre mission est de faire découvrir, de démystifier et de former les jeunes au monde de la tech. C’est-à-dire l’ingénierie, la programmation et l’électronique. Pour cela, on s’appuie sur un petit robot que les enfants peuvent construire et programmer eux-mêmes.
On a ensuite créé une plateforme permettant aux jeunes d’apprendre depuis chez eux, et aux enseignants de disposer de ressources pour l’utiliser en classe. J’ai conçu une mallette qui contient plusieurs robots, un livre pour les enseignants et des fiches pour les élèves. Cela a été codéveloppé avec des ingénieurs et des écoles partenaires qui ont déjà testé le kit.
Pourquoi avoir intégré Niort Tech ?
Je suis un peu « un bébé » de Niort Tech. Je l’ai intégré grâce au parcours « Opération Dragon » : un parcours d’accompagnement, pour passer de l’étape du projet à l’entreprise. Ça se déroule sur quatre mois, et à l’issue de ce programme je me suis dit « Ok c’est bon je vais y aller ». Niort Tech a été un bon support pour lancer mon entreprise et la développer et c’est encore le cas aujourd’hui.
Avant la fin d’opération dragon, on a mis en place un atelier robotique test et 100 % gratuit. L’idée est venue suite à une discussion avec une coach d’opération Dragon. Elle m’a demandé « qu’est-ce qui te retient de faire ça aujourd’hui ? » et là je me suis dit « rien ».
La seconde d’après je me suis retrouvé dans le bureau de l’équipe Niort Tech, à planifier une date. J’avais une échéance, coup de pression pour monter le projet. Et je suis ressorti explosé en me disant « plus jamais je fais ça ». Finalement, trois ans plus tard, je continue les ateliers, une fois par mois. J’aime voir les enfants s’amuser en ayant un robot entre les mains. Ça m’a permis de voir très rapidement « comment est-ce que le produit est pris en main ? » et « comment est-ce que les enfants s’en servent ? ».
Comment vous sentez vous au sein de Niort Tech ? Et qu’est-ce qui vous plait le plus ?
Je me sens très bien au sein de Niort Tech. Ce qui m’a plu dès le premier jour, c’est de retrouver une ambiance de travail mais dans une entreprise où tout le monde aurait envie d’aller bosser. C’est vraiment top de pouvoir partager et discuter avec des entrepreneurs qui ont un parcours et des stades de développement d’entreprises différents. Je suis vraiment fan du côté « écosystème », de pouvoir sortir de sa grotte et rencontrer du monde. Je dirais que la cohésion mène à l’entraide. Le fait de se connaître les uns les autres nous permet de savoir qui aller voir en cas de besoin.
Comment définirez-vous Niort Tech en 3 mots ?
Convivial, agréable, accueillant.
Que diriez-vous si vous deviez convaincre quelqu’un de venir à Niort Tech ?
Je ferais ce que j’ai déjà fait, je leur dirais « Viens te poser au coworking » et généralement c’est des personnes qui sont revenues régulièrement parce qu’elles ont apprécié le lieu et l’ambiance.
Quelle est la suite à donner pour vous ?
Dans 5 ans, je me vois sur un plateau complet de Niort Tech. Sinon, je pense qu’il va falloir pousser les murs de mon bureau actuel. Plus sérieusement, dans 5 ans, j’aimerais avoir développé l’activité d’Elio et avoir une équipe entre 10 et 15 personnes, tout en continuant d’accueillir des stagiaires et des alternants, de la 3ème au master.
En 2025 et même sur les années à venir, j’ai pour projet de me développer sur tout le continent européen voir même outre-Atlantique. L’objectif va être de devenir une référence dans le monde de la pédagogie, autour de la tech. Que notre robot soit à la fois identifié comme un super cadeau pour les familles, et surtout qu’on devienne la référence pour les établissements scolaires qui doivent enseigner la programmation. Pour cela, j’ai commencé à développer mes produits en rajoutant des modules sur le robot actuel (de nouveaux capteurs, ajouter des moteurs, ou encore un écran, et pouvoir customiser son robot).
Je suis en train de monter d’autres projets pour faire de la reconnaissance d’images avec de l’intelligence artificielle et de créer un bras qu’on pourrait monter sur le robot pour aller attraper des objets devant lui.
Cette année, l’objectif va être de passer le cap symbolique du millier de robots vendus par an. Et sur les années suivantes, de multiplier ce chiffre.
On commence également à réfléchir au développement de nos offres commerciales : proposer des packs ou un abonnement, ce qui permettrait d’avoir de la récurrence et de pouvoir tester des nouveaux modules chaque mois.
Pour venir découvrir les robots c’est par ici : eliobot.com
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